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2017
L’anthropologie engagée dans la lutte contre Ebola (2014-2016) : approches, contributions et nouvelles questions
Durant l’épidémie d’Ebola de 2014-2016, les anthropologues se sont engagés dans la riposte de trois manières : en tant qu’experts d’Ebola, médiateurs culturels entre populations et soignants, et chercheurs. L’article propose une esquisse de bilan de leurs approches et contributions, et discute les enjeux de cet engagement sur la base d’une revue de la littérature, d’études de cas et de débats lors de colloques. Les résultats de recherches en anthropologie présentés dans l’article concernent quatre thèmes : les contextes épidémiologiques de la transmission ; l’interprétation culturelle de la maladie et les réponses sociales ; la construction sociale de l’expérience des acteurs ; l’analyse critique des interventions de santé publique. Outre des contributions éclairantes en particulier sur les contextes sociopolitiques et leurs interfaces avec les mesures de santé publique globales, les anthropologues ont expérimenté des formes de communication de leurs résultats accessibles pour les acteurs de santé publique. Cependant, ces formes d’engagement hétérogènes soulèvent quelques questions, notamment lorsqu’elles reflètent des interprétations de l’anthropologie par ceux qui la sollicitent ou qui s’en revendiquent lui déniant toute portée critique ou réflexive, ou lorsqu’elles la confondent avec une intervention sociale. Néanmoins, les acquis de la recherche anthropologique sont importants, et pourraient l’être davantage si les réseaux transnationaux mis en place par les chercheurs pour analyser les dimensions sociopolitiques, économiques et bio-culturelles des épidémies émergentes pouvaient être pérennisés pour « préparer » la riposte à de futures crises sanitaires. [Afrique de l’Ouest; Ebola; Anthropologie; Épidémie; Sciences sociales]
© Institut Pasteur
2017
Gender dynamics and socio-cultural determinants of middle east respiratory syndrome coronavirus (MERS-Cov) in Saudi Arabia
Middle East Respiratory Syndrome (MERS) is a severe viral respiratory illness that is caused by a new strain from the beta group of coronavirus (CoV). At both the global and national level (Saudi Arabia), men are at a greater risk of contracting the virus (68%) in comparison to women. This disparity presents an interesting question: What accounts for these observed sex differences in MERS infection rates? Using an analytic lens that considers the unique dynamics of socially constructed and specific gender roles, this review challenges the common assumption that biological differences in vulnerability (genetic disposition) are the primary drivers for the disparate male infection rates. Specifically, the author uses a gender-based analysis (GBA) to explore gender-based risk factors within Saudi Arabia that may contribute to this disparity. The findings of this review suggest that particular gendered risk factors including religious (Hajj) and cultural practices (shisha smoking), and social roles pertaining to livestock management (dromedary camels) may create different exposures to MERS-CoV. Ultimately, this research illustrates a significant gap in the current knowledge and understanding of how gender dynamics affect infectious diseases, especially concerning the issue of containment of and protection from MERS. [MERS, MERS-CoV, Middle-East Respiratory Syndrome, Gender-based Analysis]
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